Depuis plusieurs mois, la sécheresse hivernale préoccupe la plupart des acteurs du paysage. Entre mi-janvier et fin février, il n'est pas tombé une goutte de pluie pendant plus de 30 jours.

Urbasense propose ici quelques points clés pour mieux comprendre les risques induits par ce phénomène et tenter de s’y préparer :

🍂 Des mises en réserves réduites à l’automne 2022  

En fin d'été et en début d’automne, les végétaux devraient accumuler des réserves pour préparer le démarrage de printemps et faire face à d’éventuelles difficultés météorologiques 

Cependant, l'été 2022, particulièrement la fin de l’été 2022 ont laissé peu de temps aux arbres pour constituer leurs réserves. Ils sont donc plus fragiles pour aborder cette nouvelle saison. 

💧 Sol peu pourvu en eau en sortie d'hiver 

La sécheresse hivernale impacte durablement nos sols, ce qui entraîne une stagnation ou une diminution des réserves d'eau dans les sols. Conséquence : les dates de premier arrosage de la saison ont tendance à avancer dans le calendrier. Les arrosage hivernaux (ex. Janvier ou février deviennent fréquents pour les arbre persistants, plantés en milieu urbain.  

A noter que les dates de dernier arrosage, en fin de saison tendent également à se décaler vers l’hiver... Ce qui allonge la saison totale d’arrosage. 

🚫 Restrictions précoces de l’arrosage... et adaptation des végétaux 

En raison de cet épisode hivernal exceptionnel, plus de 700 communes ont subis des arrêtés ainsi que des restrictions d'arrosage afin de préserver cette ressource. 

Pour la première fois dans plusieurs régions, les arrêtés de 2022 sont prolongés, sans interruption, sur 2023. 

Dans ce contexte, la capacité de résistance des jeunes plantations peut-être directement liée à son développement racinaire, lui donnant la capacité d’aller chercher l’eau là où elle est moins rare (profondeur, volumes inexplorés...) 

Le développement racinaire des végétaux n’a peut-être jamais été aussi important pour nos plantations de milieu urbain. 🌱